J-2 : caméras et les microphones du monde entier se tournent cette semaine vers ce petit pays du Sud de l'Europe qu'on appelle la Grèce. 132000 km2,
11 millions d'habitants et moins de 2% du PIB européen comme aiment à le rappeler les commentateurs, la Grèce est devenue en quelques mois le "poison de toute l'Europe", le pays qui risque de faire basculer en une seule journée toute la construction européenne.
Comment en est-on arrivé là ? Un petit tour sur "
La Lettre de Grèce", revue de presse que j'ai créée il y a tout juste un an (on soufflera la bougie le 23 juin), est je pense éclairant. Chaque jour, des dizaines d'articles lus et relus, auscultés, soupesés pour savoir si oui ou non ils méritent d'être mis en ligne sur "La Lettre" : mon objectif, je l'ai rappelé il y a peu à quelqu'un qui m'interrogeait sur le pourquoi du comment, est d'archiver ce qui s'est dit et s' est écrit dans la presse et sur le web durant l'incroyable métamorphose de ce pays dont la croissance - faut-il le rappeler ? - faisait il y a une dizaine d'années pâlir d'envie quelques uns de ses voisins européens (1). Le corpus est, je crois, inspirant pour ceux qui s'intéressent au cas grec, aux Balkans et plus généralement à l'économie de l'Europe.
(1)
"L'économie grecque connait une expansion continue depuis 1993, avec une croissance particulièrement forte , proche en moyenne de 4%, sur la période de cinq ans commencée en 1997, soit un taux dépassant de plus d'un point celui de l'Union européenne. " pouvait -on lire dans un
rapport de l'OCDE de 2001.
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Nous sommes le 6 mars. Cela fait 18 ans - jour pour jour - qu'elle nous a quittés. Cette femme incarne pour moi la vie et l'énergie. Me voici bien ennuyée de vouloir la décrire en quelques signes ici. Le meilleur hommage qu'on puisse lui rendre est de la laisser chanter dans cette si belle scène, en français, avec Manos Hadjidakis. Mélina, on t'aime ! 
Elle fut l'une des grandes byzantologues du siècle dernier. Disparue il y a peu, en 2008, Angeliki E. Laiou, professeur à Harvard, nous a laissé un corpus impressionnant. Ses recherches ont fait l'objet de conférences et ouvrages qui font aujourd'hui référence dans le monde universitaire. Elle s'exprimait très bien en français ( elle fût membre correspondant de l'Académie des Inscriptions et des Belles Lettres) et son livre "Mariage, amour et parenté à Byzance" publié en français en 1992 a reçu un écho international. Angeliki E. Laiou était aussi une femme engagée en politique, au parti socialiste grec. 
Comment parler de la Grèce dans cette période où...tout le monde en parle ? Actualité oblige, la Grèce est devenue en quelques mois un sujet à la mode dans les médias. Le Monde, le Figaro, Libération, la Tribune... il ne se passe plus un jour sans une interview d'une mère grecque au chomage, d'un jeune ingénieur au smic, d'un retraité sans le sou... La crise s'est installée en Grèce pour de bon. Bérénice lit tout et met en ligne sur sa Lettre ces articles. L'idée lui est venue ce matin de poster chaque jour jusqu'au 8 mars un portrait de femme grecque.Et pour démarrer cette série, voici Bouboulina, l'Héroine avec un grand H ( extrait d'un film sur Bouboulina interprétée par Irène Papas). Ici le site qui lui est dédié, au Musée de Spetsae : http://www.bouboulinamuseum-spetses.gr/
